lundi 3 novembre 2008

Sous le signe de la France

Premier dimanche romain.
Enfin la possibilité de rester au lit une heure de plus!
Pour laisser à mon hôtesse un peu de repos , j'avais décidé de prendre le petit déjeuner sur le campo dei fiori dont j'ai déjà parlé.
Un cappucino, un muffin au chocolat et j'avais l'estomac rempli .J'étais prête à arpenter à nouveau les ruelles et les petites places pleines de charme du quartier historique.

Mes pas m'ont conduite jusqu'à San Luigi dei Francesi où j'ai décidé d'assister à l'office solennel d'installation du nouveau recteur de la communauté française de Rome.
Au sortir de la messe j'ai fait la rencontre d'un moine de la congrégation de Saint Jean d'origine
québécoise que j'avais connu à Compiègne.


San Luigi dei Francesi

A Rome depuis deux mois seulement il ne parle pas du tout l'italien ce qui complique un peu sa vie. Nous avons échangé nos numéros de téléphone, avec la promesse que nous communiquerions avant mon départ et que nous déjeunerions ensemble.

Après un déjeuner rapide dans une trattoria, j'ai rejoint le Corso Vittore Emmanuele II et me suis arrêtée une demi-heure dans un cybercafé pour consulter mon courrier.
Presque toutes les boutiques étaient ouvertes , j'ai fait un peu lèche-vitrines dans la Via del Tritone, puis j'ai pris le métro jusqu'à la piazza di Spagna. Il faisait un temps magnifique. J'avais pour projet de me promener dans les jardins de la villa Borghèse et de rejoindre ainsi la villa


Medici.
J'aurai aimer visiter cette villa qui appartient à La France depuis 1803 et accueille des artistes soigneusement sélectionnés pendant une année pour qu'ils puissent réaliser leurs projets.
Mais il était déjà 17h30. Il n' était plus possible de visiter mais seulement de se promener dans les jardins en attendant un concert qui devait être donné dans un des salons de réception.
Le pianiste italien Giovanni Bellucci devait interpréter des variations de Beethoven.


De manière impromptu, j'ai décidé d'assister au concert prévu à 18h et je me suis installée sur une des chaises assez inconfortables proposées au public. Peu à peu la salle s'est remplie. L'interprète est arrivé , a salué. Je m'attendais à ce qu'il commence à jouer. Eh bien non! il a fait pendant trois quart d'heure une conférence en italien sur les variations de Beethoven, conférence à laquelle je n'ai pas compris grand chose, tant mon vocabulaire italien était encore limité et le débit verbal du musicien rapide.
Finalement ce dernier s'est mis au piano et j'ai pu plonger dans la musique qui ne nécessite pas de traduction.

Au sortir du concert, la nuit était tombée. La descente des escaliers illuminés de la piazza di Spagna était un délice. l'air était doux et la place très animée.
Mon téléphone mobile a sonné. C'était mon époux qui venait prendre de mes nouvelles et me dire qu'il profitait agréablement du temps magnifique qu'il faisait aussi à Paris .
Sans me presser je me suis dirigée vers le métro qui m'a ramenée vers mon quartier excentré où j'ai trouvé de quoi me restaurer avant de prendre un repos bien mérité.

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