lundi 1 décembre 2008

Le retour vers la France

J'ai quitté la via Tuscolana vers 9h du matin pour rejoindre la gare Termini.
Il n'y avait pas trop de monde dans le métro, heureusement car ma valise était encombrante et lourde.
A la gare, j'ai acheté un billet pour le train Leonardo Express qui conduit à l'aéroport Fiumicino en une demi-heure.. La campagne romaine défilait devant mes yeux au rythme du train. Arbres méditerranéens, arbustes fleuris et soleil donnaient l'impression que l'été jouait les prolongations.
Je suis arrivée avec une avance considérable à l'aéroport. J'ai pu sans stress, manger un sandwich, boire un café, enregistrer mes bagages et lire le livre que j'avais emporté à l'aller. L'avion était affrété par la compagnie Air France ce qui m'a permis de discuter en français avec une hôtesse charmante en attendant de descendre de l'avion.
Mon mari m'attendait patiemment à Roissy car il a fallu 40 minutes pour récupérer ma valise.

Le bilan de ces quinze jours à Rome me semble très positif.
Faire un séjour linguistique est un excellent moyen d'entretenir ses neurones.
La pratique en immersion de la langue italienne si belle et musicale demande un effort soutenu auquel s'ajoute celui de s'adapter à la vie d'une famille romaine et de suivre des cours tous les matins dans une école internationale où se côtoient de nombreuses nationalités.

Rome reste la ville éternelle mais elle a changé à travers sa population et son mode de vie. L'uniformisation, rançon de la mondialisation a fait son oeuvre. Le développement des échanges a augmenté très fortement le nombre des touristes.
Il n'empêche: redécouvrir Rome après 30 ans d'absence, c'était déjà une petite aventure qui m'a plu.

Je ne suis pas certaine que ce blog ait eu beaucoup de lecteurs pour plusieurs raisons :

- parce que je n'ai pas pu le rédiger comme j'en avais l'intention au jour le jour

- parce que mon aventure est probablement apparue comme banale à ceux pour qui le monde a la dimension d'un village planétaire

- parce qu'il manquait de photos dignes d'être publiées.

Je ne sais pas si dans le futur, je raconterai les autres voyages que j'ai envie de faire. Mais j'ai relevé le défi qui m'avait été lancé..
Si vous souhaitez laisser un commentaire j'en serai ravie.

vendredi 21 novembre 2008

Fin des cours

Dernière matinée à l'école "Torre di Babele". A la fin du cours il y eu des photos, échanges d'adresses internet, bises avec promesses de se retrouver au moins virtuellement.

Yoko, une étudiante japonaise dont j'ai déjà parlé dans ce blog avait annoncé pour terminer la semaine, un petit quart d'heure récréatif durant lequel elle voulait donner un aperçu de ses talents de chanteuse lyrique. J'aurais aimé être présente au "récital" mais je devais être au prieuré Saint Jean en plein coeur du quartier historique, a proximité immédiate de la Piazza Navona moins d'une demi-heure après la fin des cours. Une gageure lorsque l'on connait les
distances!
Piazza Navona

Je devais prendre deux autobus successivement .Le premier m'a conduite là où je souhaitais aller mais le second n'était pas au rendez-vous. J'ai terminé le chemin à pied .
Suivre une ligne droite est quasiment impossible à Rome tant les rues et les places sont imbriquées les unes dans les autres et forment une espèce de labyrinthe.

Malgré mes efforts, je suis arrivée avec un quart d'heure de retard au prieuré où j'ai été accueillie un peu fraîchement par l'un des trois frères. Frère René qui est un peu l'intendant et le cuisinier du prieuré et à qui je devais l'invitation avait préparé un repas simple mais excellent.
Après le café j'ai visité les lieux et nous avons discuté d' éducation et de philosophie.
Il m'avait réservé une petite surprise : la visite guidée d'une jolie petite église française jouxtant le prieuré, l'église Saint Nicolas, construite par les lorrains au XVI ème siècle et magnifiquement restaurée.
Fresques, marbres polychromes, bois dorés et stucs décorent somptueusement l'édifice qui n'est ouvert qu'à certaines heures et sur demande expresse.
Puis j'ai pris congé de mon hôte et je suis allée acheter du café au San Eustaccio situé sur une petite place très proche du Panthéon qui paraît-il est l'un des meilleurs de la ville.
Quelques douceurs en complément pour mes hôtesses, puis j'ai retrouvé la gare Termini.
Comme je devais repartir en France le lendemain j'ai alors repéré les lieux pour acheter le billet de train qui me conduirait à l'aéroport Leonardo da Vinci en trente minutes seulement.
Je suis rentrée Via Tuscolana préparer mes bagages et ranger ma chambre.

jeudi 20 novembre 2008

San Clemente

Matinée de cours : révision du conditionnel et jeu du portrait en italien. Tout est bon pour que chaque étudiant s'exprime en italien. Et cela fonctionne. Je me rends compte que j'ai fait des progrès.

Déjeuner rapide à nouveau pour partir à la découverte avec Paola et Klaus d'une église très ancienne : San Clemente située à proximité du Colisée.

C'est une église qui est, si l'on peut dire, à trois étages correspondant à trois périodes différentes. On y célébrait à la première période le culte venu d'Orient d'une divinité, Mithra.
les explications de Paola ont évoqué dans mon esprit un autre culte celui de Zoroastre qui existait dans l'ancienne Perse et peut-être en Inde.
La plus ancienne des églises se trouve à 9 mètres sous terre, puis il y en a une autre au dessus mais qui encore souterraine et enfin la plus récente au niveau de la rue date de l'époque médiévale mais a été restaurée et modifiée au XVIII siècle. Mosaïques et fresques ornent cette église très particulière qui mérite une visite.

La visite terminée, j'ai essayé de faire quelques photos du Colisée que je n'ai pas trouvé très réussies.

Puis j'ai acheté quelques cartes postales à envoyer aux amis restés en France et à ceux du Canada ainsi qu'à ma fille. J'ai aussi acheté du vin de Frascati que je voulais offrir à mon hôte en remerciement de son invitation à déjeuner du lendemain.
Après une brève halte dans un cybercafé pour compléter un peu mon blog, je suis rentrée par le métro dans mon quartier.

mercredi 19 novembre 2008

Visite à Ostia Antica

Une visite guidée à Ostia Antica était prévue ce mercredi après-midi.
J'avais peu de temps entre la fin des cours et l'heure du rendez-vous à la station de métro. J'avais décidé de déjeuner sur le pouce à proximité de l'école pour perdre le minimum de temps.
A la fin du cours , je suis allée acheter dans une boutique une focaccia, sorte de sandwich au contenu varié avec du fromage qu'il faut passer au grill avant de le consommer pour le rendre plus léger et croustillant.
Beaucoup d'italiens mangent près de leur lieu de travail. Ils ne rentrent plus déjeuner chez eux car les distances et les embouteillages rendent les temps de transport trop longs pour une pause déjeuner.

J'avais rendez-vous devant la station de métro"policlinico" avec trois espagnoles. Ensemble nous devions rejoindre Paola, notre guide .
Il n'y a que deux lignes de métro à Rome.
Chaque fois que l'on creuse le sous-sol pour prolonger les lignes, des vestiges sont découverts et les travaux interrompus jusqu'à ce que les archéologues aient terminé de fouiller. Une troisième ligne est en construction mais ne sera pas terminée avant plusieurs années.
Une demi-heure de métro depuis la station" piramides", ligne B nous a conduit jusqu'à Ostia Antica.
La ville située à l'embouchure du Tibre fut fondée par les romains au IV ème siècle avant JC et compta jusqu'à 60 000 habitants.
Trois heures de visite de ruines restaurées ou en cours de restauration avec les explications de Paola m'ont permis de mieux comprendre et d'imaginer comment vivaient les habitants d'Ostie dans l'antiquité.


La visite était passionnante car notre guide se mettait à la portée des locuteurs très moyens qui nous étions dans la langue italienne tout en donnant beaucoup de détails historiques. Il faut dire que Paola connaissait son sujet, l'histoire de Rome, à la perfection car elle est docteur en archéologie.

Puis ce fut le retour à Rome. En compagnie des trois espagnoles et de Klaus, un dentiste à la retraite. Nous avons terminé la soirée dans un restaurant gastronomique au nom peu poétique de "il buco" ce qui signifie le trou. Rien d'un trou en réalité car la nourriture y était excellente et raffinée.

dimanche 9 novembre 2008

Visite du quartier populaire du Trastevere

J'avais projeté après les cours de visiter, l'église Saint Pierre du Vatican.
J'ai quitté l'école vers 14 h après une petite séance d'internet et pris le métro.Lorsque je suis arrivée devant la basilique j'ai renoncé à ma visite en découvrant la foule qui faisait la queue sur une cinquantaine de mètres.

Après beaucoup d'hésitations tant le choix des visites est vaste, j'ai opté finalement pour une balade dans le quartier populaire du trastevere: " de l'autre côté du Tibre".
C'est un quartier très branché qui s'anime à la tombée de la nuit.

Mes pas m'ont conduite jusqu'à Santa Maria in Trastevere, église magnifique au caractère byzantin souligné par de remarquables mosaïques sur la façade et dans le choeur. Des fresques ornent les voûtes à l'intérieur.




La petite place devant l'église avec sa fontaine m'a semblé si animée et paisible à la fois.
Des enfants jouaient sans se préoccuper des voitures peu nombreuses d'ailleurs car les rues de ce quartier sont étroites. A la terrasse d'un café les touristiques attablés écoutaient un guitariste qui donnait une sérénade, d'autres sortaient ou entraient dans l'église.
J'ai acheté au hasard de mes pérégrinations dans une pâtisserie, une confiserie: le pangialo romano, spécialité romaine un peu compacte que j'avais déjà goûté trente ans auparavant et que je voulais rapporter en France.

J'ai passé l'après-midi à me promener le nez au vent, à découvrir de petites places charmantes, des ruelles commerçantes jusqu'à l'heure du dîner que j'ai pris dans un restaurant qui avait dressé des tables en extérieur en bordure de rue. L'air était doux et l'atmosphère agréable.

Puis j'ai emprunté le tramway jusqu'au quartier du Largo Argentino afin de rejoindre la grande librairie du centre ville. J'ai parcouru les rayons à la recherche d'un livre que j'aurais envie d'acheter. A ce moment mon téléphone a sonné. C'était le frère de la congrégation de Saint Jean dont j'ai déjà parlé qui m'invitait à déjeuner vendredi, veille de mon retour en France.
Je suis retournée Via Tuscolana sans avoir trouvé un livre dont le titre m'inspirait.

mercredi 5 novembre 2008

Romaine depuis plus d' une semaine déjà !

La matinée a commencé de la même façon que la précédente semaine par trois heures de cours avec Diana. Trois nouveaux étudiants ont été intégrés à la classe : un allemand et deux japonaises.
Le cours a porté sur un sujet assez difficile dans la grammaire italienne: l'emploi des pronoms personnels sujets et compléments.
Je ne parviens pas à les utiliser sans faire de faute à mon grand regret. J'espère qu'avec le temps je finirai par me les mettre dans la tête.

Une visite guidée avec Paola est prévue pour l'après-midi. Nous devons découvrir deux églises baroques et la Fontaine de Trévi.
San Carlo alle Quattro Fontane est la première. C'est une église aux dimensions modestes édifiée par l'architecte Borromini tandis que Sant'Andrea al Quirinale la seconde, un peu plus grande est l'oeuvre de Bernini.
Deux architectes réputés et rivaux qui ont parfois travaillé ensemble, mais deux œuvres très différentes. Ma préférence va à celle de Bernini.
En longeant le palais du Quirinal devenu le palais présidentiel on parvient à la place du Quirinal qui domine une partie de la ville d'où les statues équestres de Castor et Pollux semblent veiller sur les romains.
Une volée d'escaliers permet de redescendre de la colline en direction de la Fontaine de Trévi.

C'est une fontaine immortalisée par Fellini dans son film" La dolce vita" d'où l'on doit jeter une pièce de monnaie par dessus l'épaule dans la vasque remplie d'eau si l'on veut avoir la chance de revenir un jour à Rome. Il y a foule et il faut jouer des coudes pour pouvoir s'approcher et se livrer au cérémonial, mais je peux dire que cela fonctionne puisque c'est la cinquième fois que je viens à Rome!
Paola donne les explications puis la visite se termine.
Je me dirige alors vers une grande librairie du centre de la ville pour acheter un livre en italien afin d'améliorer mon vocabulaire qui est encore très réduit.
Mon achat effectué, il ne me reste plus qu'a regagner mon quartier par le bus 40 et le métro.

lundi 3 novembre 2008

Sous le signe de la France

Premier dimanche romain.
Enfin la possibilité de rester au lit une heure de plus!
Pour laisser à mon hôtesse un peu de repos , j'avais décidé de prendre le petit déjeuner sur le campo dei fiori dont j'ai déjà parlé.
Un cappucino, un muffin au chocolat et j'avais l'estomac rempli .J'étais prête à arpenter à nouveau les ruelles et les petites places pleines de charme du quartier historique.

Mes pas m'ont conduite jusqu'à San Luigi dei Francesi où j'ai décidé d'assister à l'office solennel d'installation du nouveau recteur de la communauté française de Rome.
Au sortir de la messe j'ai fait la rencontre d'un moine de la congrégation de Saint Jean d'origine
québécoise que j'avais connu à Compiègne.


San Luigi dei Francesi

A Rome depuis deux mois seulement il ne parle pas du tout l'italien ce qui complique un peu sa vie. Nous avons échangé nos numéros de téléphone, avec la promesse que nous communiquerions avant mon départ et que nous déjeunerions ensemble.

Après un déjeuner rapide dans une trattoria, j'ai rejoint le Corso Vittore Emmanuele II et me suis arrêtée une demi-heure dans un cybercafé pour consulter mon courrier.
Presque toutes les boutiques étaient ouvertes , j'ai fait un peu lèche-vitrines dans la Via del Tritone, puis j'ai pris le métro jusqu'à la piazza di Spagna. Il faisait un temps magnifique. J'avais pour projet de me promener dans les jardins de la villa Borghèse et de rejoindre ainsi la villa


Medici.
J'aurai aimer visiter cette villa qui appartient à La France depuis 1803 et accueille des artistes soigneusement sélectionnés pendant une année pour qu'ils puissent réaliser leurs projets.
Mais il était déjà 17h30. Il n' était plus possible de visiter mais seulement de se promener dans les jardins en attendant un concert qui devait être donné dans un des salons de réception.
Le pianiste italien Giovanni Bellucci devait interpréter des variations de Beethoven.


De manière impromptu, j'ai décidé d'assister au concert prévu à 18h et je me suis installée sur une des chaises assez inconfortables proposées au public. Peu à peu la salle s'est remplie. L'interprète est arrivé , a salué. Je m'attendais à ce qu'il commence à jouer. Eh bien non! il a fait pendant trois quart d'heure une conférence en italien sur les variations de Beethoven, conférence à laquelle je n'ai pas compris grand chose, tant mon vocabulaire italien était encore limité et le débit verbal du musicien rapide.
Finalement ce dernier s'est mis au piano et j'ai pu plonger dans la musique qui ne nécessite pas de traduction.

Au sortir du concert, la nuit était tombée. La descente des escaliers illuminés de la piazza di Spagna était un délice. l'air était doux et la place très animée.
Mon téléphone mobile a sonné. C'était mon époux qui venait prendre de mes nouvelles et me dire qu'il profitait agréablement du temps magnifique qu'il faisait aussi à Paris .
Sans me presser je me suis dirigée vers le métro qui m'a ramenée vers mon quartier excentré où j'ai trouvé de quoi me restaurer avant de prendre un repos bien mérité.

samedi 1 novembre 2008

Visite à Orvieto

Pas question de faire la grasse matinée ce samedi 18 octobre: une visite guidée, en italien bien sûr, était au programme.
Il était prévu que nous irions à Orvieto, petite ville d'Ombrie d'origine étrusque distante d'une centaine de kilomètres de Rome.
Nous avions rendez-vous avec Paola notre guide, à la gare Termini pour prendre le train jusqu'à Orvieto soit environ 1h30 de voyage en train express.
J'ai profité du trajet pour faire la connaissance de trois espagnoles et d'une japonaise Yoko qui faisait partie du groupe.

Yoko m'a particulièrement étonnée car son projet de vie est plutôt original.
Jugez plutôt : Cette japonaise, souriante d'une quarantaine d'années apprend l'italien,va passer une année à Rome loin de sa famille pour pouvoir chanter l'opéra dans son pays.
Elle aime particulièrement les compositeurs italiens Verdi et Puccini dont elle interprète les oeuvres, à ce qu'il paraît. Il est prévu qu'elle chante un jour après la classe. J'espère que je serai là!


Orvieto!
Au sortir de la gare, nous avons découvert en fait deux villes : une ville basse moderne et une ville haute d'époque médiévale, construite en tuffeau marron sur un piton rocheux.
Le tuffeau est une matière très friable et la citée d'Orvieto meurt peu à peu en se désagrégeant,
en tombant en poussière.

Nous avons emprunté le funiculaire pour accéder à la ville haute, puis une navette conduite par un chauffeur sans doute adepte de la formule1 qui nous a déposé sur une place où nous avons contemplé avec stupeur une immense cathédrale de pierre blanche et de basalte dont la construction, nous a précisé Paola, s'était étalée sur trois siècles.
Sur la façade de cet édifice nous avons remarqué de superbes mosaïques représentant des scènes de la vie de La vierge Marie à laquelle elle est dédiée.
L'intérieur révèle des influences gothiques mais assez éloignées de ce que nous connaissons en France.
La visite de la cathédrale achevée nous nous sommes promenés dans cette citée médiévale qui fut à des époques troublées le refuge des papes auxquels elle jura fidélité.
A l'heure du déjeuner nous avons été conviés à nous restaurer dans une trattoria typique où nous a été proposée la dégustation d'une spécialité de la région: la pasta à la truffe fraîche rapée et des bruschette déliceuses.
Le train qui devait nous ramener à Rome était prévu à 17h30, ce qui laissait encore deux bonnes heures après le déjeuner, pour poursuivre la visite de cette intéressante petite ville.
Avec Carmen, une espagnole sympa et dynamique d'Alicante, nous sommes parties à la découverte du Pozzo di San Patrizio.

Il s'agit d'un puits que fit creuser le pape Clément VII pendant le sac de Rome en 1527.
Il mesure 53 m de profondeur et 13 m de largeur. On accède au fond du puits éclairés par 72 fenêtres par un escalier en colimaçon de 248 marches. La descente se fait à un train d'enfer, la remontée est nettement plus fatigante!
La visite terminée, une petite balade dans le parc voisin de la gare m'a permis de profiter d'une vue superbe sur la campagne environnante.
Le groupe a repris le funiculaire puis le train pour Roma Termini où chacun est retourné à son programme personnel.
J'avais calculé qu'il me restait juste assez de temps avant la fermeture des magasins pour faire une petite visite au magasin Upim( grand magasin genre Monoprix) de la Via Appia Nuova où j'avais découvert à l'occasion de la semaine du cachemire, un joli pull à rayures que je me serais bien offert.
La chose faite, je me suis dirigée vers ma pizzeria préférée déjà pleines d'italiens qui commençaient leur week-end en dégustant une bonne pizza à l'enseigne du "Versaglière".

Ce fut encore une bonne journée !

mardi 28 octobre 2008

Grève, culture et gourmandise

J'avais décidé ce vendredi là, de partir un peu plus tôt car un grève des transports publics était annoncée.
J'étais prête à affronter la foule, les bousculades et le retard. Rien de tout cela ne s'est produit. Juste un peu plus de monde dans le métro et encore! car les romains avaient pris leurs précautions. Une interruption de 8 h, montre en main et le retour progressif à la normale.
Certes les embouteillages qui n'ont rien a envier à Paris étaient un des conséquences de la grève mais les conducteurs romains qui conduisent vite se montrent plutôt courtois et le désordre apparent disparaît assez vite.
Je suis arrivée à l'école avec une demi-heure d'avance ce qui m'a permis d'acheter quelques timbres, d'envoyer des cartes postales et de me connecter un moment à Internet lequel est généralement pris d'assaut car il n'y a que 6 ordinateurs pour l'ensemble des étudiants .
Le cours de ce vendredi là devait se terminer par les adieux déchirants, les échanges d'adresses internet et les photos souvenir de trois " étudiantes brésiliennes" qui regagnaient Sao Paulo.

Après un déjeuner rapide pris en compagnie de Hans, sympathique autrichien polyglotte à la retraite et ma foi compagnon de repas très agréable, je me remettais en route en même temps que les transports publics afin de découvrir dans le quartier historique à deux pas de la Piazza Navona, une belle église française : San Luigi dei francesi.
C'est une église tout à fait baroque riche en marbre, peintures et fresques.
Elle est spécialement connue des touristiques car y sont exposés, trois tableaux peints par le Caravaggio sur le thème de la vie de saint Mathieu.
A la sortie de l'église, j'ai fait une petite visite à la seule librairie française de Rome qui se trouve juste à côté.
Puis à travers les ruelles, les places je suis partie à la recherche d'un lieu très animé en soirée: le Campo dei fiori, grande place où se tient tous les jours un marché aux fleurs.
En effet il y a beaucoup de monde, les terrasses des restaurants sont pleines. Il est 7 h du soir : c'est l'heure de l'apéritif pour les romains tandis que beaucoup d'étrangers commencent leur repas du soir.
J'ai pensé alors que si je voulais éviter la foule du dîner et trouver une table dans un restaurant, il valait mieux faire comme ces derniers. Un rapide coup d'oeil aux cartes présentées en bordure de terrasse m'ont décidé à utiliser ma botte secrète: le guide Géo sur Rome.
Miracle! il proposait dans le quartier une trattoria où sont cuisinés avec originalité des produits très frais. Une demi-heure après j'ai enfin trouvé ce que je cherchais, dissimulée dans un recoin d'une petite place en face de la chancellerie.
La recherche de cette trattoria m'a permis l'insigne honneur de passer devant le Palais Farnèse, siège de l'ambassade de France, palais qui malheureusement ne peut se visiter que sur

rendez-vous pris au moins trois semaines à l'avance.
Installée à une petite table j'ai découvert quelques spécialités romaines: salade tiède de poulpe sur lit de roquette agrémentée d'un filet d'huile d'olive et de câpres de Sicile, filet de morue accompagné de petites tomates, de raisins secs et de pignons de pin. Tout était absolument délicieux.
Puis je suis retournée sur le Largo Argentina prendre l'autobus 64 jusqu'à la station de métro Termini qui m'a permis de retrouver la Via Tuscolana et ma chambrette.
Le lendemain était prévu une visite d'Orvieto située à environ 100km de Rome avec Paola, notre guide-archéologue.
Elle fera l'objet d'un autre article de ce blog.

jeudi 23 octobre 2008

Cours de cuisine

L'école "Torre di Babele" non seulement est internationale mais on peut dire aussi qu'elle accueille des étudiants de tous âges sans discrimination. J'ai eu le plaisir de discuter jeudi, pendant le déjeuner avec une espagnole et une allemande qui toutes deux avaient dépassée la soixantaine.
Nous avons beaucoup ri en évoquant les quiproquos que peuvent faire naître "les faux amis" ou les doubles sens des termes employés dans une langue qui n'est pas sa langue maternelle.
Si quelqu'un propose un café en italien , il faut répondre "volontieri" et non pas "voglio bene" qui serait la traduction littérale du français "je veux bien" mais signifie en réalité en italien je t'aime bien.

Un cours de cuisine italienne était prévu en fin d'après- midi et j'avais choisi de gagner à pied le lieu de rendez-vous car je ne savais pas quel bus il fallait prendre.
A l'heure fixée par le programme remis en début de semaine, j'étais devant l'immeuble et rapidement rejointe par 5 autres personnes. Cinq nationalités différentes étaient représentées.
L'accueil de nos cuisinières en chef fut chaleureux.
Nous nous sommes installés autour d'une table dans la cuisine et Carla et Carmen nous ont alors présenté le menu choisi :
- Antipasti:
Carpaccio de champignons crus sur lit de roquette et copeaux de parmesan
bruschette de crème d'artichaut et de petites tomates parfumées à l'origan
-Pasta:
Penne aux légumes ( petites courgettes et tomates)
primo piatto:
gratin d'aubergines à la mozarella et au parmesan
- Dolce:
Tiramisu fait avec Ricotta.
Le mascarpone n'est pas utilisé quand il fait chaud à l'extérieur ( ce qui était le cas) on utilise un fromage moins gras.
Nous étions arrivés à 18h30 à 20h30 nous passions à table.
Nous avons tous participé à la réalisation du repas dans une ambiance décontractée après avoir pris en apéritif un verre de Prosecco.
Carla a proposé des vins des Pouilles pour accompagner ce repas et nous avons terminé avec un digestif appelé Limoncello venu de Sicile.
Vers 10h45 à mon grand regret, j'ai du quitter le groupe pour ne pas manquer le dernier métro.
A 11h30 j'étais rentrée Via Tuscolana.

mardi 21 octobre 2008

Vive le shopping

Je ne crois pas avoir dit que tous les matins il me faut 30 à 35 minutes de métro pour rejoindre l'école qui est une belle batisse de couleur ocre, entourée de verdure dans une rue calme ce qui n'est pas si fréquent à Rome.
Le voyage en métro est une épreuve car il est bondé et les gens sont pressés, peu attentifs à ne pas bousculer. En somme c'est comme à Paris avec de la musique en continu et des tags sur tous les murs.
Cette journée de mercredi avait commencé en matinée comme les précédentes.
Aprés les cours j'avais décidé de découvrir dans le quartier historique un restaurant conseillé par un guide pour le déjeuner . C'était un petit restaurant situé dans une minuscule rue que j'ai eu beaucoup de mal à découvrir à proximité de la fontaine de Trévi. La cuisine ne m' a pas décue. Elle était romaine et excellente . Ainsi j'ai pu changer de régime et laisser la traditionnelle pasta et les pizze qui m'ont fait prendre j'en suis certaine plusieurs kilos.

Après avoir repris des forces , je partais à l'assaut des magasins romains. Je souhaitais faire des achats à la " Rinascente" grand magasin romain que j'avais connu lors de précédents séjours à Rome. J' ai parcouru les rayons, trouvé de belles choses, acheté un pull en laine pour l'hiver mais j'ai trouvé ce magasin nettement plus petit que les Galeries Lafayette ou le Printemps à Paris.Le choix étant un peu limité, j'étais décue. J'ai repris mes pérégrinations et avalé les distances. D'abord la Via del Corso jusqu' à la Piazza del Popolo et retour par la Via del Babuino qui sont des artères commercantes de la ville. En réalité j'ai davantage fait du leche-vitrine que des achats à l'exception de quelques cartes postales.
Je connais quelqu'un qui sera content sans doute heureux de savoir que je n'ai pas fait "valser" la carte bleue. Mais mon séjour n'est pas terminé , je prendrai ma revanche!

lundi 20 octobre 2008

Journée d'une marathonienne

Une nouvelle semaine commence. Je vais essayer de raconter peu à peu ce que j'ai vécu la semaine précédente.
Je vous ai laissés, chers lecteurs au début de la semaine précédente. Je vais raconter ma journée de mardi de la semaine précédente que j'ai appelée journée d'une marathonienne.
Après une matinée de cours, j'ai pris un repas à la "cantine",le restaurant au bout de la rue.
Je n'avais pas beaucoup de temps pour déjeuner car une visite du Panthéon et de la piazza Navona était prévue à 14 h.
Donc avec Paola notre cicérone nous avons pris le bus qui nous a conduit dans le centre historique.
Paola nous a entrainé à sa suite pour admirer d'abord l'église Santo Ignazio construite pour les jésuites leur fondateur.
Cette église est remarquable par ses fresques sutout celles de la voute. Les personnages sont inscrits dans un perspective qui crée l'illusion qu'ils vont sortir de la voute. Le dome qui est plat grace à un travail de trompe- l'oeil donne l'illusion d'un plafond concave.
Au sortir de l'église nous avons pu admirer une très jolie place qui évoque un décor de théatre avec de chaque coté d'un palazzo construit en arrondi des passages que l'on penserait fait pour permettre l'entrée des comédiens sur la scène.
Puis nous avons continué dans un dédale de rues en direction du Panthéon. Ce monument n' a rien à voir avec celui de Paris. Le premier panthéon fut construit par l'empereur Agrippa en 27 avant Jc et restauré et transformé par Hadrien beaucoup plus tard. Je passe la description que l'on peut retrouver dans les guides.
Puis nous avons eu des explications sur la piazza Navona ancien stade construit pour les compétitions sportives.
La visite teminée Paola nous a quitté un moment pour mieux nous retrouver une heure plus tard pour une seconde visite celle du ghetto de Rome et de l'ile tibérine.
La visite a pris fin à 21h30,
J' ai visité Rome pendant 7 heures avec seulement 10 minutes d'interruption, le temps de prendre un café.
A la fin de cette journée j'ai eu à peine le courage de rentrer par le métro rejoindre ma famille d'accueil .
Demain je raconterai la journée de mercredi dernier.

vendredi 17 octobre 2008

Torre di Babele

Cette école est bien nommée , une vraie tour de Babel!
Des étudiants d'Europe, d'Amérique du Sud, des japonais, des américains du Nord se cotoyent dans une ambiance sympathique et décontractée. Tous s'expriment avec plus ou moins de facilités dans la langue de Dante.
Lundi était mon premier jour à l'école.
Après un test de langue, mon niveau a été évalué et j'ai rejoint un groupe de 8 personnes dans une petite salle d'une jolie maison romaine entourée d'un jardin fleuri. Il faisait beau et chaud, environ 25 degrés.
La fin de la matinée a été consacrée à la découverte de Rome et ses différents quartiers.
Un programme culturel attrayant nous a été distribué avec entre autres des visites guidées de monuments romains ( Panthéon, Piazza Navona, l'église San Clemente) mais aussi un séminaire de cuisine romaine, une visite à Orvieto, et à Ostia Antica).
L'aprés-midi j'ai suivi mon premier cours d'italien.
Notre enseignante Diana est une jeune femme de 35 ans souriante qui sait alterner les exercices de grammaire et la conversation sans que le travail devienne fastidieux ou pesant.
Je me suis présentée et j'ai fait la connaissance des autres participants. Le Brésil était bien représenté puisque 50% des personnes appartenaient à ce pays.
La pause d'une demi-heure m'a permis de faire connaissance avec une allemande de 40 ans originaire de Breme. Nous avons échangé en francais car elle le parlait mieux que l'italien . Sa mère avait été professeur de francais en Allemagne.
A 16h nous étions libres . Avec plusieurs autres " étudiantes" nous sommes allées nous promener dans les rues de Rome et avons fait une pause "café".
La soirée s'est terminée dans le quartier de la Piazza di Spagna, très fréquenté ou nous avons diné dans un bar à vin sans consommer ce qui est original la moindre goutte d'alcool.
Puis j'ai repris le métro ( 35 minutes) pour rentrer chez mon hotesse.

J'espère que vous n'etes pas trop découragés par la lecture de mon premier jour dans la capitale italienne. Se retrouver dans la peau d'une étudiante étrangère ne manque pas d'intéret pour moi mais je ne sais pas s'il en est de meme pour mes lecteurs.
Mille excuses pour les accents circonflexes. Ils n'existent pas en italien.
Désolée, les photos que j'ai prises et celles que je prendrai par la suite ne seront mises en ligne qu'à mon retour en France. Il faudra patienter.

jeudi 16 octobre 2008

Péripéties du départ

Je suis donc partie dimanche à l'aéroport de Beauvais accompagnée par mon mari. Hélas il y avait du brouillard à Beauvais et les avions ne pouvaient ni atterrir ni décoller. Il a fallu renoncer et partir à Roissy en catastrophe pour trouver un vol Alitalia à destination de Rome.
J'ai acquitté le prix normal sans réduction aucune.
Heureusement que serai remboursée par Ryanair. Il est bon de savoir que lorsqu'il y a du brouillard les avions ne décollent pas de Beauvais car les pistes ne sont pas équipées pour faire face à ces intempéries.
L'avion a décollé à 14h. A 16h j'étais à Rome dans un aérogare tentaculaire plein de longs couloirs.
J'ai rejoint la gare située dans l'aéroport pour prendre un train assurant la liaison l'aéroport Leonardo da Vinci au centre de Rome. Une demi-heure de train à petite vitesse qui traverse les faubourgs et je plongeais au coeur de la vie romaine à la gare Termini véritable noeud de communication. Rapidement je repérais les lieux et trouvais la station de métro qui me permettrait d'arriver chez la famille romaine qui m'attendait depuis le tout début d'après- midi. Enfin à 18h je sonnais à la porte de l'immeuble.
J'ai été accueillie par une toute petite dame timide qui a vaguement dit bonjour.
Sa fille a pris le relais, heureusement car je n'avais rien compris.
Elle m'a montré ma chambre et la salle de bain. J'ai rangé mes affaires et je suis sortie prendre un repas.
J'étais tellement épuisée que je suis rentrée et me suis couchée immédiatement.
Demain je raconterai la découverte de l'école, l'ambiance des cours et les activités proposées et réalisées.

Difficultés de connexion

Aujourd'hui enfin je suis parvenue à me connecter sur internet mais le clavier est différent du clavier francais, je risque donc de faire quelques fautes . Que mes lecteurs veuillent bien me pardonner.

mardi 7 octobre 2008

Prologue

Bienvenue sur ce blog.
L'idée de faire ce blog m'a été suggérée par une personne proche de mon entourage qui m'a lancé un défi : raconter au jour le jour les voyages que je ferai dans les semaines, mois ou années à venir afin de laisser une trace , un souvenir et susciter d'éventuels commentaires.
Je précise que je n'ai jamais rédigé de blog auparavant.
Je vais donc me lancer et adviendra ce que pourra.
Le premier voyage que je narrerai commencera dimanche 12 octobre.
Je partirai pour deux semaines à Rome, la ville éternelle.
Je donne rendez-vous à mes lecteurs à cette date.
A bientôt