mardi 28 octobre 2008

Grève, culture et gourmandise

J'avais décidé ce vendredi là, de partir un peu plus tôt car un grève des transports publics était annoncée.
J'étais prête à affronter la foule, les bousculades et le retard. Rien de tout cela ne s'est produit. Juste un peu plus de monde dans le métro et encore! car les romains avaient pris leurs précautions. Une interruption de 8 h, montre en main et le retour progressif à la normale.
Certes les embouteillages qui n'ont rien a envier à Paris étaient un des conséquences de la grève mais les conducteurs romains qui conduisent vite se montrent plutôt courtois et le désordre apparent disparaît assez vite.
Je suis arrivée à l'école avec une demi-heure d'avance ce qui m'a permis d'acheter quelques timbres, d'envoyer des cartes postales et de me connecter un moment à Internet lequel est généralement pris d'assaut car il n'y a que 6 ordinateurs pour l'ensemble des étudiants .
Le cours de ce vendredi là devait se terminer par les adieux déchirants, les échanges d'adresses internet et les photos souvenir de trois " étudiantes brésiliennes" qui regagnaient Sao Paulo.

Après un déjeuner rapide pris en compagnie de Hans, sympathique autrichien polyglotte à la retraite et ma foi compagnon de repas très agréable, je me remettais en route en même temps que les transports publics afin de découvrir dans le quartier historique à deux pas de la Piazza Navona, une belle église française : San Luigi dei francesi.
C'est une église tout à fait baroque riche en marbre, peintures et fresques.
Elle est spécialement connue des touristiques car y sont exposés, trois tableaux peints par le Caravaggio sur le thème de la vie de saint Mathieu.
A la sortie de l'église, j'ai fait une petite visite à la seule librairie française de Rome qui se trouve juste à côté.
Puis à travers les ruelles, les places je suis partie à la recherche d'un lieu très animé en soirée: le Campo dei fiori, grande place où se tient tous les jours un marché aux fleurs.
En effet il y a beaucoup de monde, les terrasses des restaurants sont pleines. Il est 7 h du soir : c'est l'heure de l'apéritif pour les romains tandis que beaucoup d'étrangers commencent leur repas du soir.
J'ai pensé alors que si je voulais éviter la foule du dîner et trouver une table dans un restaurant, il valait mieux faire comme ces derniers. Un rapide coup d'oeil aux cartes présentées en bordure de terrasse m'ont décidé à utiliser ma botte secrète: le guide Géo sur Rome.
Miracle! il proposait dans le quartier une trattoria où sont cuisinés avec originalité des produits très frais. Une demi-heure après j'ai enfin trouvé ce que je cherchais, dissimulée dans un recoin d'une petite place en face de la chancellerie.
La recherche de cette trattoria m'a permis l'insigne honneur de passer devant le Palais Farnèse, siège de l'ambassade de France, palais qui malheureusement ne peut se visiter que sur

rendez-vous pris au moins trois semaines à l'avance.
Installée à une petite table j'ai découvert quelques spécialités romaines: salade tiède de poulpe sur lit de roquette agrémentée d'un filet d'huile d'olive et de câpres de Sicile, filet de morue accompagné de petites tomates, de raisins secs et de pignons de pin. Tout était absolument délicieux.
Puis je suis retournée sur le Largo Argentina prendre l'autobus 64 jusqu'à la station de métro Termini qui m'a permis de retrouver la Via Tuscolana et ma chambrette.
Le lendemain était prévu une visite d'Orvieto située à environ 100km de Rome avec Paola, notre guide-archéologue.
Elle fera l'objet d'un autre article de ce blog.

1 commentaire:

Selkaen a dit…

J'ai envie d'aller à Rome!!! Et à Raffaele non plus ça ne déplairait pas.